Professeur | Marie BENEL | |||||||
Lieu | Maison des Associations | |||||||
Jour/Horaire | Lundi | 10h30 – 12h00 | ||||||
Dates à préciser | ||||||||
Tarif | 70 € | |||||||
Faut-il réhabiliter le Péplum ?
Le genre Péplum au cinéma a bien souvent mauvaise réputation !
Pourtant depuis les débuts du Cinéma, il a fourni, et continue à produire, de grands chefs-d’œuvre.
Dans l’immense production populaire il a rencontré bien des ratées, comme les autres genres cinématographiques d’ailleurs, dues à de nombreuses spécificités.
Quoique le genre se dessine très tôt, son terme ne fut utilisé qu’en 1953 avec le film « La Tunique« . Ce terme Péplum vient du latin « peplum » qui correspond à une sorte de toge dans laquelle on se drapait dans l’antiquité. Le cadre est toujours historique (avec plus ou moins de bonheur !) et l’action se situe dans l’antiquité.
Plusieurs sources : l’histoire tirée des historiens grecs et latins, la mythologie d’Homère, les religions issues de l’Ancien et du Nouveau Testament…
Très tôt, le cinéma muet, français notamment avec Alice Guy, développe des films de grande qualité qui ne durent évidemment que quelques minutes, dès 1895, comme les autres films de l’époque.
Dès l’origine, avec les italiens et les américains, les mêmes personnages seront sur le devant de la scène : Moïse, Salomon, Jésus–Christ, Néron, Caligula, Hercule, Jules César, Cléopâtre…
Avec l’apparition de la couleur et des progrès techniques, le genre péplum va développer les effets de foule avec parfois des milliers de figurants, des décors grandioses, des stars internationales et des budgets faramineux.
Violence, érotisme, grands sentiments deviennent les moteurs du genre.
Après quelques décennies de déclin face aux critiques souvent méritées sur la vérité historique ou archéologique, nous assistons à un retour au péplum de qualité avec notamment la parodie sociale dans le film Deux heures moins le quart avant Jésus-Christ de Jean Yanne (1982), la bouleversante fiction de Gladiator de Ridley Scott (2000) et les mythiques Troie de Wolfgang Petersen, (2004) et Alexandre d’Oliver Stone,(2005).